Encore et toujours
Après des tours et des détours,
Tu vois la vanité de l’inquiétude
Qui t'enfermait, en toi muré.
Quand je me tourne enfin vers Toi,
C'est là que je me retrouve,
Tu le savais bien sûr,
Tu m'attendais en souriant
Et je peux moi aussi maintenant sourire de tout cela.
Attendre paisiblement le lendemain,
Parce que tu l'habites déjà,
Et que la table est prête
Pour accueillir l'absent.
Tu es quelquefois l'absent pour moi dans l'aujourd'hui,
Mais tu tends les mains
Pour que je ne sois pas l'absent du lendemain, pour toi.
Je te bénis, sans bien savoir encore ce que c'est,
Je te dis des merci tâtonnants,
Et je t'espère depuis toujours,
Toi le Père bienveillant et fidèle.
Je me surprends à parler une langue étrangère
Qui peu à peu devient aussi la mienne,
Quand les paroles transmises rejoignent le cri des enfants tristes,
Tu nous attends, tu nous recueilles,
Nous tous les dispersés de la vie
Qui nous croyons à des distances sidérales et glacées
Les uns des autres et de Toi,
Tu nous recueilles dans ton immensité
Comme dans deux mains jointes qui font un nid.
Le silence des cœurs commence à bégayer des prières
Et le vide à se remplir d'espoir.
Merci.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire