En travers et dans les marges,
Pour l'amour de rien de tout,
Tu plonges et tu surnages,
La coupe est pleine de boue...
La coupe d'étoiles pleine,
La coupe déborde de joie,
Elle coule et pleure à la peine,
Et ne sait plus pour qui pour quoi...
Coupe d'espoir, coupe de brume
Que tu boiras sans plus attendre,
Le feu bientôt se rallume
Au creux de la cendre.
Et la vie berce les petits
Qui ne savent rien encore
Et la vie berce les plus vieux
Jusqu'à la mort ...
Et la porte sur le vide
S'est ouverte, s'est rouverte...
Vers quel quai, vers quel port?
Et vers les cieux...sans effort...
Quelqu'un t'attend, là,
Quelqu'un t'accueille et te sourit,
Il va te prendre dans ses bras,
Toi l'enfant qui toute ta vie
N'a pas ce souvenir là.
Tu retrouves l'arbre de vie,
La paix, le silence et la joie.
La chaleur du soleil dans la prairie,
La paix, la lumière et la joie...
(printemps 2002)
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